Les petits producteurs de cannabis font pression pour une réforme de la taxe d’accise au Canada
Dan Sutton, PDG de Tantalus Labs, un producteur de cannabis situé en Colombie-Britannique, tente d’attirer l’attention sur un problème qui, selon de nombreux acteurs du secteur, menace de mettre les petites entreprises canadiennes du cannabis en faillite.
Le principal problème ? La taxe d’accise perçue sur le cannabis est fixée à un taux fixe de 1$CA par gramme, plutôt qu’à un pourcentage des ventes. Selon Dan Sutton, la taxe devrait plutôt être basée sur les volumes produits ou vendus, comme c’est le cas dans l’industrie de la bière.
C’est dans l’optique de faire changer la loi que Dan Sutton a monté la campagne Stand for Craft [ndlr : “Soutenez l’artisanat”, où Craft désigne un certain type de licences accordées par Santé Canada] pour faire pression sur les politiciens.
If you believe that small business deserves its place in the future of Canadian cannabis, we need your voice today.
https://t.co/qpmTgSJAth amplifies this message to 100+ government stakeholders with the power to make change.Add your voice. Stand with us. Stand for Craft.
PUBLICITE— Dan Sutton (@DSutton1986) September 29, 2021
“Le régime de taxe d’accise tel qu’il existe aujourd’hui, depuis le début de la légalisation, a fini par taxer les micros, les artisans et les petites et moyennes entreprises à hauteur de 20 à 30% de leur chiffre d’affaires maximal.”
Le problème avec cela, explique Dan Sutton, c’est que ce taux fixe signifie payer environ un quart, ou plus, des revenus d’une entreprise sur son prix de gros du cannabis. “Pour chaque dollar qu’elles gagnent, elles doivent payer trente points sur le forfait avant de recevoir ne serait-ce qu’un centime.”
Plutôt qu’un taux fixe, Dan Sutton préférerait passer à un pourcentage des ventes.
“Si nous voulons une industrie qui inclut les petites entreprises, si nous voulons une industrie qui inclut des entreprises qui ne sont pas subventionnées par des millions d’investissements d’actionnaires, alors nous devons réviser cette accise maintenant”, tonne Dan Sutton. “Nous devons relier la taxation aux prix de gros avec un pourcentage flottant”.
L’espoir du mouvement Stand for Craft serait de mettre la question au premier plan, en particulier avec le gouvernement fédéral qui entamera en octobre un examen obligatoire des trois ans de la légalisation afin d’améliorer la régulation actuelle.
“Ce n’est pas que je ne veux pas payer d’impôts”, dit Sutton. “Je veux payer le bon montant d’impôts. Assez pour que mon entreprise puisse survivre, et assez pour que nous puissions continuer à apporter une contribution importante à l’économie canadienne, tout en étant en mesure de fonctionner comme une entreprise comme une autre.”
-
Cannabis en Franceil y a 1 semaine
Le Tribunal refuse de juger un cannabiculteur pour la culture de 144 pieds et 1 kilo de cannabis
-
CBDil y a 4 semaines
Rue de la Boulette fait peau neuve et offre 1 Kilo de haschisch pour le 420
-
Businessil y a 4 semaines
Xzibit ouvre son dispensaire de cannabis à Bel Air
-
Cannabis récréatifil y a 4 semaines
Une étude montre que la consommation de cannabis peut protéger contre le déclin cognitif
-
Cannabis au Canadail y a 3 semaines
Le Manitoba envisage de lever l’interdiction de cultiver du cannabis à domicile
-
Cannabis en Thaïlandeil y a 4 semaines
Sortie du 1er épisode de Strain Hunters en Thaïlande
-
Cannabis en Allemagneil y a 3 semaines
Les Cannabis Clubs allemands face à de nouvelles restrictions visant à empêcher la commercialisation de cannabis
-
Cannabis en Franceil y a 2 semaines
La CANNAPARADE Paris 2024 se tiendra le 25 mai, de 14h à 19h