Un laboratoire accusé de gonfler les taux de THC pour plus de rentabilité
Peak Analytics, le plus grand laboratoire d’analyse de l’Etat de Washington, est accusé d’avoir gonflé les taux de THC de chacun de ses échantillons. Egalement, ce laboratoire aurait un taux très faible de weed impropre à la consommation par rapport à ses concurrents.
Plus puissant donc plus cher
La plainte, révélée par Leafly, a été déposée par le Washington Cannabis Laboratory Association à l’agence en charge de la régulation du cannabis. Selon les données fournies par l’association de laboratoires, Peak Analytics aurait gonflé les taux de THC à hauteur de 5% pour la plupart des échantillons traités.
“Ces données indiquent que Peak Analytics émet des chiffres bien au-dessus des résultats normatifs à l’échelle de l’industrie”. “Les données de traçabilité démontrent que cette surestimation est cohérente dans le temps et dans les espaces de culture”. “Les données représentées dans le graphique représentent des dizaines de milliers d’échantillons”.
Si ces plaintes s’avèrent solide, les consommateurs ont payé plus cher leur cannabis, tout en n’ayant pas la marchandise escomptée.
Pratique généralisée et accusations solides
Les éléments à charge contre Peak Analitics s’empilent. En février 2017, un producteur de cannabis avait fait tester son matos dans 8 laboratoires différents. Ses échantillons titraient à 13% dans tous les laboratoires sauf chez Peak Analytics où ils atteignaient les 18%.
Selon l’enquête de Leafly, certains dispensaires encourageaient leurs fournisseurs à passer par le laboratoire frauduleux. Le prix de vente au détail pouvait ainsi être multiplié par 1,5.
Plus grave encore que la falsification des taux de THC, l’autorisation de mise sur le marché de cannabis ne respectant pas les normes de qualités sanitaires. Jim MacRae, scientifique indépendant, annonce après une enquête approfondie que seulement 5% des lots sont retirés de la circulation quand cela concerne 10% des lots dans les autres laboratoires.
Les acteurs du secteur et surtout les concurrents du laboratoire demandent des sanctions exemplaires. En effet, la teneur en THC est le motif principal d’achat chez le consommateur. Si les fraudeurs ne sont pas punis à hauteur de la triche, cette fâcheuse tendance pourrait se généraliser.
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Etienne Le Roy
10 août 2017 à 18 h 12 min
A part le botrytis, qu’est ce qui peux rendre 10% des lots impropre à la consommation?? Ce pourcentage parait énorme! Quand est il chez nous si nous procédions aux analyse du cannabis commercialisé?