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Harry Anslinger Harry Anslinger

D’où vient la prohibition du cannabis ?

Jusqu’à la fin de la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis, on pouvait fumer de l’herbe un peu partout dans le monde sans inquiétude. Depuis, la vision américaine et son poids sur les institutions internationales dirigent la perception mondiale du cannabis. La prohibition du cannabis a une histoire et des origines somme toutes assez récentes . La voici.

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Aux Etats Unis, en 1930, période de prohibition de l’alcool, un homme du nom d’Harry J. Anslinger est nommé à la tête du Bureau National des Stupéfiants (FBS). Alors que son poste est menacé, 3 ans plus tard, par le président Franklin Roosevelt qui abolit la prohibition, Harry Anslinger doit se trouver un nouveau terrain de jeu. L’ennemi est tout trouvé avec la marijuana, à l’époque considérée comme l’opium des mexicains. Sa position ultra radicale à l’encontre de la plante lui permet d’ailleurs de se maintenir jusqu’en 1962 où il atteint l’âge maximal pour occuper sa fonction.

Magouille économique

A partir de 1934, il durcit sa parole et utilise les mass médias pour s’acharner sur la plante et ses effets. Il fut épaulé par le magnat de la presse William Hearst, qui possède sa propre agence de presse, l’International News Service, et des journaux à Boston et Chicago.

Des films comme «Reefer madness » ou « Marihuanna, weed with roots in hell », sortent en 1936. A cette époque, on ne recense pourtant qu’une dizaine de millier de fumeurs aux Etats Unis. Le chef des Stups multiplie les déclarations agressives et tente d’influencer toute une génération d’Américains. Les journaux font parfois les gros titres sur des faits divers comme : « Un jeune homme, totalement accro après six mois d’inhalation a massacré sa famille à coups de hache », « La marijuana mène au lavage de cerveau, au pacifisme et au communisme. » ou encore : « fumez un joint, et vous voilà prêt à tuer votre frère. » On doit également à Anslinger la théorie de l’escalade vers les drogues dures, la connotation négative du mot “marijuana” (avec des relents racistes, comme si Donald Trump imitait un mexicain), le mythe de l’addiction au cannabis et une surpopulation carcérale qui a coûté des milliards de dollars aux contribuables américains.

Côté business, William Hearst utilise pour ses journaux du papier à base de bois qui subit la rude concurrence du papier extrait de chanvre. Du Pont, entreprise industrielle de produits chimiques et de textiles, se joint à la lutte anti-weed. Du Pont, créateur du nylon, voit dans la filière textile du chanvre un gênant concurrent. Pour éliminer l’ennemi, il faut l’assécher économiquement. Aslinger soumet donc au Conseil The Marijuana Tax Act of 1937. Malgré l’opposition des filières médicales et du maire de New York, toutes les branches économiques utilisant du chanvre finissent par disparaître.

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Guerre contre la drogue

En 1951 aux USA, toute personne surpris en possession ou en train de consommer de l’herbe était passible d’une peine de prison de 2 à 5 ans

Cette guerre contre la drogue se poursuivra en 1961 lorsque les Nations-Unies établissent une liste des substances interdites. La politique internationale sur les drogues, boostée par les intérêts de Nixon en 1971, a pour objectif  de supprimer un maximum de productions illégales et de traquer les consommateurs. L’idée est de diminuer l’offre, faire augmenter les prix et faire peur aux clients pour à terme baisser la consommation. Bien au contraire, la consommation explose avec la fin de la guerre du Vietnam. Les prix augmentent bien, mais les trafiquants prospèrent et se développent.

Le président Carter, successeur de Nixon, permet via une loi fédérale aux consommateurs disposant d’une petite quantité de marijuana d’éviter la condamnation. Les présidents suivants maintiendront la “War on Drugs” jusqu’à ce que le terrorisme paraisse un poil plus dangereux.

Apres 70 ans d’échec, les Américains commencent à changer de politique en matière de drogue. L’image du fumeur démoniaque et amoché commence à s’émousser, et les entreprises se jettent à bras le corps dans cette nouvelle industrie. Est-ce qu’un jour le cannabis sera autorisé partout ?

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Theo Caillart

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