Washington, D.C. dépénalise les plantes psychédéliques

Les électeurs de Washington, D.C. ont approuvé à une écrasante majorité l’Initiative 81, dépénalisant les plantes psychédéliques. La mesure ne légalise pas les plantes psychédéliques et les champignons, mais les recatégorise “en tant que priorité la plus basse d’application de la loi par la police”, selon le libellé de l’initiative.

L’Initiative a été approuvée à 76%. Elle concerne les plantes qui contiennent :

• Ibogaïne (Ayahuasca)
• Diméthyltryptamine
• Mescaline
• Psilocybine
• Psilocyne

Le District de Columbia suit Denver (Colorado), Oakland et Santa Cruz (Californie), et Ann Arbor (Michigan) dans la dépénalisation de certains psychédéliques.

Denver a adopté son initiative en mai, tandis que les législateurs d’Oakland et de Santa Cruz ont adopté leurs résolutions en juin et février, respectivement. Le conseil municipal d’Ann Arbor, dans le Michigan, a adopté sa mesure en septembre.

Aucune de ces mesures décriminalisant les plantes psychédéliques n’inclut des produits synthétiques tels que le LSD ou la MDMA.

Les électeurs de l’Oregon ont légalisé la psilocybine médicale lors des élections générales d’hier soir et ont adopté une autre mesure décriminalisant toutes les drogues.

L’initiative de Washington a été lancée par Melissa Lavasani, employée du gouvernement de la ville qui a utilisé des microdoses de psilocybine pour l’aider à se remettre de sa dépression post-partum.

“Tout le monde sait, au moins dans la campagne, que j’espérais 70% [de votes en faveur]. […] Nous avons changé la donne ici. Nous avons transformé ce dialogue en quelque chose que les gens peuvent ressentir, toucher, voir et entendre. Nous essayons de normaliser la santé mentale, nous essayons de normaliser les psychédéliques, nous essayons de normaliser la connexion avec votre communauté. Le mouvement psychédélique est né de la côte ouest, mais DC ce soir [a voté] et montré que les psychédéliques jouent un rôle majeur dans la façon dont nous pouvons guérir en tant que communauté, comment nous pouvons guérir en tant que ville et comment nous pouvons guérir en tant que pays.» a déclaré Melissa Lavasani, sur Facebook