New York : un festival de cinéma autour du cannabis

Le CannaBus Culture Film Festival (CCFF) est un festival de cinéma sur le cannabis. Outre mettre en avant ses aspects positifs, avec un côté militant pour la légalisation médicinale et récréative,  il s’attarde sur l’expérience commune des consommateurs de cannabis à travers des films amateurs, courts ou longs couvrant différents genres (comédie, horreur ou encore science fiction). La seule condition pour y inscrire un film est qu’il parle du cannabis. L’idée est d’offrir aux cinéastes la vision du grand public sur leur œuvre et d’ouvrir la parole sur leur travail. L’événement se tiendra le 22 juin 2017 sur la place de l’Hotel Whyte de Brooklyn à New York.

Tim Mattson est le co-fondateur du Cannabus Culture Film Festival. Grand militant du cannabis et friand de cinéma, il explique que cet évènement est une opportunité pour les cinéastes de prouver leur talent. Il s’agit de la seconde édition organisée : l’an dernier, le lancement du festival a été un franc succès. Cette année, les organisateurs du festival expliquent que l’édition de ce week-end vise à « célébrer les films de divertissements et d’éducation sur le cannabis dans l’espoir de transformer, stimuler le changement, et partager des horizons en développement dans la culture du cannabis aux Etats-Unis ».

Un ciné-parc sera mis en place par les organisateurs du festival avec deux grands écrans, une projection intérieure et extérieure sera installée pour la diffusion des films. Des remises de prix seront également organisées afin de récompenser les différents films qui seront projetés au festival. Les prix sont les suivants : Meilleur long métrage, Meilleur court métrage (30 minutes et moins), Meilleur court métrage de 1 minute, prix du choix du public, meilleur acteur et enfin meilleur réalisateur. La priorité de diffusion est accordée aux films documentaires sur le cannabis médicinal et sur le chanvre.

Le festival coûte 17 dollars pour se rendre sur la diffusion d’un seul écran, et 29 dollars pour l’accès total au festival.

Mehdi Bautier