Peut-on avoir une « gueule de bois » à cause du cannabis ?
La gueule de bois est un terme généralement associé à la consommation d’alcool. Mais contrairement à ce que l’on pense, le « weed hangover » est un phénomène qui existe réellement. Il se traduit par certains symptômes familiers, comme avoir la tête dans le coltard, des sensations de vertiges ou encore le mal de crâne.
Afin de séparer les idées reçues des faits, des études ont été réalisées sur la « gueule de beuh », aka « la gueule de bois du matin post-consommation de cannabis »
Une étude publiée sur le site US National Library of Medicine s’est intéressée à ce phénomène. 13 consommateurs masculins de cannabis ont participé à une étude afin de déterminer si le cannabis fumé dans la soirée entraînerait des effets subjectifs le lendemain matin. Ils ont fumé du cannabis contenant 2,9% de THC, avant de dormir. Les chercheurs ont remarqué ainsi un effet résiduel chez les utilisateurs de cannabis uniquement et déclarent que « les résultats suggèrent que fumer du cannabis peut produire des effets le lendemain matin. Toutefois, la nature précise et l’ampleur de ces effets, ainsi que leurs implications restent à déterminer. »
Une autre étude appuie cette hypothèse de « weed hangover ». Cette fois-ci, 10 hommes en bonne santé et consommateurs ont fumé pendant trois jours du cannabis dont le taux de THC était compris entre 1 et 3,6%. Les sujets ont montrés des effets subjectifs que l’on retrouve chez un consommateur de cannabis : accélération du rythme cardiaque et pupilles dilatées. Ils ont remarqué ensuite que « les effets d’un seul joint sont minimes ».
Les raisons d’une gueule de bois due au cannabis
-
Les « edibles » :
Les consommateurs ont par ailleurs précisé que cette « gueule de beuh » était due à l’absorption d’une trop grande quantité de cannabis, notamment les edibles qui sont des produits riches en teneur de cannabis. L’absorption de plusieurs space cake d’affilée pourra se faire ressentir le lendemain matin au réveil, d’une manière semblable à une absorption de plusieurs shots lors d’une soirée alcoolisée.
-
La surconsommation de cannabis
Si vous fumez pétards sur pétards, vous risquez également de connaître ces symptômes de « weed hangover », car vous absorbez trop de THC en peu de temps. Toutefois, certaines variétés de cannabis sont moins fortes que d’autres et peuvent réduire les risques. La tolérance joue aussi beaucoup puisqu’une personne qui fume quotidiennement ne va pas ressentir les mêmes effets qu’un fumeur occasionnel.
-
La déshydratation
La gueule de bois cannabiquer peut s’expliquer par la déshydratation provoquée par le cannabis. Des prétentions exagérées vont même jusqu’à dire que le cannabis déshydrate encore plus que l’alcool. Sauf que la déshydratation et la bouche pâteuse ne sont pas vraiment la même chose, la pâteuse étant due à l’absence de salive, et non à la déshydratation.
Pour résumé, les symptômes d’une trop grande consommation de cannabis sont les suivants : maux de tête, nausées, yeux qui piquent ou encore une extrême fatigue. Ils sont assez similaires à ceux de l’alcool. Toutefois, comme les études sont peu approfondies, d’autres explications dont on ignore encore l’existence pourraient entrer en jeu.
Mehdi Bautier
-
Cannabis au Maroc1 semaine ago
Avec PRT LAB, Booba veut élever les produits CBD
-
Cannabis en France3 semaines ago
Face à la répression voulue par le gouvernement, LFI pousse sa légalisation du cannabis
-
Cannabis en Allemagne4 semaines ago
Première distribution légale de cannabis pour un Cannabis Club allemand
-
Cannabis en Floride4 semaines ago
La Floride rejette la légalisation du cannabis
-
Cannabis à Malte2 semaines ago
L’Allemagne accueille 5 pays européens pour discuter légalisation du cannabis
-
Cannabis en France1 semaine ago
La coalition « CannabiSanté » milite pour l’accès au cannabis médical en France
-
Non classé3 semaines ago
Le marché britannique du cannabis médical : Croissance, Diversification et Opportunités
-
Cannabis en France4 semaines ago
Intérieur et Justice présentent leurs mesures pour s’attaquer au crime organisé