Les dangers du cannabis de synthèse
Nous avons entendu, en France, plusieurs histoires tragiques à base de flakka : un mec de Floride s’est notamment empalé sur une clôture après en avoir fumé.
Cette marijuana de synthèse, aussi appelée spice ou K2, est une substance qui évolue continuellement et qui a fait les gros titres ces dernières années, à Syracuse, à New-York ou en Russie. Elle rend certains usagers hors de contrôle, avec des comportements animaux, grognements compris.
Pour vous imaginer, regardez la vidéo ci-dessous :
Le pire de tout ça n’est pas forcément l’horreur de ces histoires, mais que le spice est hautement addictif. A Syracuse, les menaces de fermetures des magasins qui vendaient du cannabis synthétique n’ont fait que renforcer sa présence au marché noir, et n’ont eu aucun effet sur les taux d’overdose qui ont augmenté au même moment où la drogue a débarqué, quelques mois plus tôt.
Pour répondre à cette crise, certains procureurs aux Etats-Unis tentent de viser directement les producteurs de drogue synthétique, tactique plus efficace que de s’en prendre aux revendeurs, mais temporaire. Les producteurs emprisonnés se verront toujours remplacés par d’autres, surtout dans les drogues de synthèse comme les bath salts où la production se fait à la chaîne.
Ces drogues attirent des consommateurs pour des raisons évidentes : la première, ces drogues sont très efficaces ; la deuxième, elles ne coûtent pas cher ; et la dernière, elles ne sont pas détectables en cas de contrôle.
Grâce à Internet et à la facilité de trouver ces produits chimiques souvent achetés en Chine, puis packagés en produits comme le spice ou le K2, les pays du monde entier sont confrontés à un nouveau mode de fabrication de drogue. Ces dernières sont entrées sur le marché à travers des vides juridiques qui interdisent certaines substances comme le cannabis, mais pas les cannabinoïdes synthétiques qui imitent ses effets. Les vannes étaient ouvertes, et la demande continue à être présente malgré les interdictions. La prohibition de la marijuana a pu participer à la création d’un nouveau marché où trouver des produits alternatifs légaux.
Aujourd’hui, l’application de loi qui combat les nouvelles drogues a de fait aggravé le problème. Le cannabis synthétique a été placé au même rang que le cannabis, comme une drogue de Niveau 1, ce qui rend les recherches scientifiques à son sujet beaucoup plus compliquées. Alors que les scientifiques auraient pu déterminer les causes de ses violents effets, et pourquoi ils touchent certains usagers et pas d’autres, la loi les en empêche.
Les données sur le potentiel de toxicité ou les effets des mélanges de différentes marques de K2 et leur interaction commune sont, pour l’instant , inexistantes. La prévention contre le cannabis de synthèse est donc difficile à mettre en place.
Une étude de 2014 a déterminé que le cannabis synthétique était la seconde drogue utilisée par les étudiants. Heureusement, tous les usagers ne se transforment pas en animal sauvage, ce qui aurait transformé les campus en zoos.
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Von Berkowsky
18 juillet 2017 at 19 h 26 min
Ce qui est terrible, c’est qu’il est possible d’acheter légalement ces produits en France via Amazon ! Leur construction chimique, différente du THC naturel, échappe à la législation …