La Californie veut protéger les travailleurs contre les sanctions liées à la consommation de cannabis en dehors des heures de travail
Les législateurs californiens ont approuvé mardi une mesure qui empêcherait les employeurs de punir les travailleurs qui échouent à des tests d’urine ou de dépistage de drogues pour le cannabis.
Selon le projet de loi, les employeurs pourraient toujours punir les employés qui échouent à d’autres types de tests de dépistage de drogues, tels que les tests salivaires, qui visent à déterminer si une personne est actuellement sous l’influence de drogues.
La consommation de cannabis est légale pour les adultes en Californie.
Bill Quirk, membre démocrate de l’Assemblée et auteur du projet de loi, a déclaré que « rien » dans le projet de loi « ne permettrait à quelqu’un » d’être sous l’influence de drogues au travail. Simplement, en vertu du temps pendant lequel le THC reste dans le sang ou l’urine, un joint consommé 2 semaines avant un test ne pourra pas empêcher d’avoir un travail.
Matt Bell, secrétaire-trésorier de la section 324 de l’Union des travailleurs de l’alimentation et du commerce, a déclaré que la législation est nécessaire car « l’utilisation dépassée de tests de dépistage du cannabis ne fait que provoquer un sentiment d’insécurité et de harcèlement chez les employés au travail, et n’augmente pas la sécurité sur le lieu de travail ».
La mesure ne protègera pas les employés des entreprises qui reçoivent des fonds fédéraux ou se conforment à des contrats fédéraux, ni quiconque travaille dans les métiers du bâtiment et de la construction, qui bénéficient de fonds fédéraux.
La Chambre de commerce de Californie s’oppose au projet de loi, affirmant dans une lettre adressée aux législateurs qu’il « créerait un statut protégé pour la consommation de cannabis » dans la loi de l’État qui interdit la discrimination sur le lieu de travail.
« En termes simples : l’usage de cannabis n’est pas la même chose que la protection des travailleurs contre la discrimination fondée sur la race ou l’origine nationale », peut-on lire dans la lettre.
La mesure sera soumise au gouverneur Gavin Newsom, qui a jusqu’à la fin du mois de septembre pour décider de la signer ou non. Si elle est approuvée par le gouverneur, elle entrera en vigueur le 1er janvier 2024.
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