2è site de culture illégal pour CannTrust
L’entreprise CannTrust est de nouveau ébranlée par l’enquête qu’a ouverte Santé Canada. D’une part, l’organisme de réglementation a jugé qu’une autre installation de l’entreprise, celle de Vaughan, en Ontario, n’était pas aux normes. Elle a en effet constaté que deux zones avaient été construites sans autorisation préalable et que les enquêtes de sécurité ainsi que d’assurance qualité étaient insuffisantes dans l’installation, tandis que les procédures d’exploitation ne répondaient pas aux exigences. CannTrust a donc dû mettre en place un système de stockage volontaire d’environ 7 500 kg de cannabis séché dans son usine de fabrication de Vaughan, qui était produite dans des salles sans licence, comme à Pelham.
D’autre part, l’auditeur indépendant de CannTrust, KPMG, retire ses audits des états financiers de l’entreprise. La société d’audit dit que les déclarations de CannTrust pour 2018 et le premier trimestre de cette année ne sont pas fiables. CannTrust, qui fait actuellement l’objet d’une enquête de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario, a également différé la publication de ses résultats du deuxième trimestre et des derniers six mois, et a indiqué qu’il pourrait être amené à retraiter certains de ses états financiers historiques.
Le mois dernier, Santé Canada avait déjà mis en attente environ 5 200 kg de cannabis séché récolté dans les cinq salles sans licence à Pelham. Cela avait conduit au licenciement de Peter Aceto, jusque là PDG de CannTrust, ainsi que d’un membre du conseil d’administration. La société avait été profondément ébranlée par les révélations, puisqu’elle avait engagé un conseiller financier, qui devait les aider à établir leurs options pour l’avenir, notamment une vente potentielle.
Selon Santé Canada, cette situation pourrait entraîner la suspension ou la résiliation définitive des licences de cannabis de CannTrust, et des amendes pouvant aller jusqu’à 1 million de dollars. La culture illégale de cannabis est également une activité criminelle, pour laquelle des individus peuvent être condamnés à une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 14 ans. De plus, l’entreprise a perdu de sa valeur, puisque les actions du producteur canadien ont chuté d’environ 55% en un mois après la suspension des ventes, le renvoi du président-directeur général, la divulgation d’une enquête réglementaire et la nécessité de reformuler ses résultats. Lundi, il était en baisse de 21,4%.
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