L’UPCBD monte au créneau contre les seuils arbitraires de détection du THC au volant
Le syndicat des professionnels du CBD a saisi le Conseil d’État pour remettre en cause la validité des tests salivaires dont la dernière mouture remonte à 2016. Cette année-là, le gouvernement a généralisé les tests de dépistages salivaires routiers et a abaissé à des niveaux très faibles, quelques nanogrammes (1ng/mL pour le cannabis), les seuils de détection des différentes drogues via un arrêté.
« Nous pensons que les seuils de détection ont été institués de façon arbitraire et ne reposent sur aucune référence scientifique » explique Antonin Blaise, élu au conseil d’administration de l’Union des professionnels du CBD (UPCBD), à La Nouvelle République.
Depuis 2016 sont arrivés sur le marché les produits CBD qui peuvent contenir jusqu’à 0,3% de THC. Un consommateur de produit CBD, en fleurs par exemple, peut donc être positif au THC plusieurs heures après avoir consommé sans être sous l’effet du THC, présent en des quantités infimes dans les fleurs CBD mais suffisantes pour rendre un test positif.
Une étude suisse, publiée dans la revue Forensic Sciences Research, révélait par ailleurs que le cannabis à dominante CBD, légal en Suisse jusqu’à 1% de THC, n’a pas d’impact sur la capacité à conduire.
« Ces produits n’ont aucun effet psychotrope et ne crée pas de risque particulier pour la sécurité routière » estime l’UPCBD.
L’UPCBD a donc décidé de contester les conditions dans lesquels l’arrêté a été pris, puisqu’aucun avis scientifique, pourtant obligatoire, n’a été donné avant la publication de l’arrêté. L’Union conteste aussi l’efficacité de ces tests de dépistages dont on a vu, dans l’affaire du sénateur Guerriau, qu’ils donnaient des résultats différents selon les tests utilisés. Le sénateur de Loire-Atlantique était en effet positif à toutes les drogues au test urinaire, négatif à tout au test sanguin et positif à l’ecstasy au test capillaire.
L’UPCBD demande donc l’annulation de l’arrêté, ou à tout le moins sa modification pour que les consommateurs de produits légaux qui ne créent pas de risque pour la sécurité routière ne soient plus sanctionnés.
Le Conseil d’État examinera ce recours mercredi 29 novembre à 14h, sa décision étant attendue dans les semaines qui suivent.
-
Cancer et cannabis2 semaines ago
La « plus grande étude jamais réalisée » confirme l’efficacité du cannabis médical dans le traitement du cancer
-
Cannabis aux Pays-Bas3 semaines ago
80 coffee-shops néerlandais commencent à vendre uniquement du cannabis légal
-
Cannabis au Canada3 semaines ago
La légalisation canadienne du cannabis efficace pour lutter contre le marché illicite, selon des chercheurs
-
Cannabis en Italie3 semaines ago
Le gouvernement italien invoque ses pouvoirs d’urgence pour interdire immédiatement les fleurs de chanvre
-
Cannabis en République Tchèque4 semaines ago
Les médecins généralistes tchèques désormais autorisés à prescrire du cannabis
-
Cannabis en France4 semaines ago
En Polynésie, un père rejugé pour avoir soigné son fils avec de l’huile de cannabis
-
Cannabis en Allemagne3 semaines ago
La coalition allemande confirme le maintien de la légalisation du cannabis
-
Cannabis au Québec3 semaines ago
La proportion de consommateurs de cannabis diminue au Québec, surtout chez les jeunes
Jeleditpas
29 novembre 2023 at 4 h 25 min
Merci Aurélien pour l info j adore ton site tu gère 😉
Sulfate
2 décembre 2023 at 4 h 24 min
Bien oui , je vie avec de la sciatique chronique c’est insupportable au quotidien. Les médocs ne font rien . Parcontre certaine variété de cbd m aide à calmer ces douleurs car ce n est pas une douleurs mais plusieurs .je suis prêt à tout pour vivre sans ces douleurs enfin les rduires , mais sans voiture je ne peux pas avoir une vie » normal » vu que je marche 400 mettre maxi . Donc c’est un problème choisir entre indépendance et douleur…je ne devrais pas avoir ce choux. Ma vie est dejat un enfer comme cella .
Vive le handicap invisible ….