La Société Québécoise Du Cannabis enregistre des bénéfices records
La Société québécoise du cannabis (SQDC) a enregistré des revenus sans précédent au deuxième trimestre de l’exercice 2024-2025, en partie grâce à l’adaptation de son offre de produits pour répondre aux demandes des consommateurs.
Croissance des ventes et des transactions
Au cours du trimestre, la SQDC a réalisé des ventes totales de 173,7 millions de dollars (116 millions €), ce qui représente une augmentation substantielle de 26% par rapport aux 151,7 millions de dollars enregistrés au cours de la même période l’année dernière. La quantité de cannabis vendue a également bondi, atteignant 34 675 kilogrammes, contre 27 498 kilogrammes au deuxième trimestre de l’exercice 2023-2024.
Les ventes nettes ont atteint 29,4 millions de dollars, soit une augmentation de 15% par rapport aux 24,9 millions de dollars de l’année précédente. Cette performance a coïncidé avec une hausse des transactions avec les consommateurs, qui ont totalisé 4,4 millions, une augmentation significative par rapport aux 3,6 millions enregistrés au cours du même trimestre de l’année précédente.
Les activités de la SQDC ont généré des revenus substantiels pour le gouvernement provincial. Au cours du trimestre, le Québec a reçu 43,9 millions de dollars en taxes sur le cannabis, tandis que le gouvernement fédéral a perçu 17,5 millions de dollars. Au total, les ventes de cannabis ont contribué à hauteur de 73,3 millions de dollars aux revenus du Québec. Ces fonds sont réinvestis dans des initiatives telles que la recherche et les programmes de prévention liés au cannabis.
Vers des produits abordables
Le prix de vente moyen du cannabis est tombé à 5,76 dollars par gramme, contre 6,34 dollars par gramme au même trimestre de 2023. Cette baisse reflète une évolution notable de la demande des consommateurs vers des produits et des concentrés moins coûteux, dont le prix est généralement inférieur à celui des autres catégories. Malgré cette tendance, l’agence a réussi à maintenir sa rentabilité en augmentant son volume de ventes et en affinant ses offres pour répondre aux diverses préférences des consommateurs.
Au deuxième trimestre, la SQDC a ouvert deux nouvelles succursales, dont la centième à Richelieu, en Montérégie, et une autre à Donnacona. La SQDC n’a pas opté pour une expansion agressive de ses magasins, comme c’est le cas en Ontario, pour plutôt se concentrer sur l’amélioration de l’expérience du consommateur dans ses magasins existants. Selon Suzanne Bergeron, présidente-directrice générale de la SQDC, l’agence a exploité six années de données sur les consommateurs pour mieux comprendre leurs préférences et affiner ses stratégies de vente au détail.
« Nous commençons à obtenir une bonne quantité de données sur les préférences des consommateurs, ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas, [ainsi que] ce qui les maintient sur le marché illicite par rapport à ce qu’ils viennent chercher à la SQDC », a déclaré Mme Bergeron lors d’un entretien avec StratCann.
« Sachant cela, nous sommes en mesure d’affiner la stratégie sur la façon dont nous allons adapter nos magasins pour qu’ils se sentent bien accueillis lorsqu’ils viennent. »
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Malone Nick
7 décembre 2024 at 20 h 52 min
À quand l’auto-culture au Québec?
Monopole d’état, et toujours plus fric.
Le BIG contrôle
Malone Nick
7 décembre 2024 at 20 h 57 min
A quand l’auto-culture au Québec?
Le BIG contrôle de l’état , rien à voir avec la prévention et la santé, que pour le fric.
Toujours plus de répressions à l’endroit du citoyen.