Cannabis en Afrique

Strain Hunters et l’Afrique

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L’Afrique est le berceau de l’humanité et ses ressources sont plus diversifiées et plus riches que tout autre continent. D’un autre côté, elle est aussi impliquée dans de nombreux conflits politiques et d’abus de la part de tiers et des politiques africaines, laissant la majeure partie du continent exsangue, dans un état de développement instable et déséquilibré.

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Une Afrique plus verte pour une Afrique plus forte

L’objectif des Strain Hunters est de visiter tous les lieux où le cannabis est utilisé depuis des siècles et de rechercher les variétés locales “landraces” pour les préserver. Le but ultime est de les mettre à disposition des producteurs du monde entier qui n’ont pas la possibilité de se rendre dans ces endroits reculés pour collecter des souches uniques et endémiques.

Les aventures de Strain Hunters ont commencé sur le continent africain, avec leur expédition au Malawi, il y a plus de 10 ans. L’Afrique serait l’un des premiers endroits atteints par le cannabis une fois qu’il a quitté l’Asie, faisant du Continent Noir l’un des meilleurs endroits pour rechercher des génotypes vraiment préservés.

Strain Hunters a démarré à travaillé en Afrique il y a plus de deux ans avec une petite équipe de la fédération locale Rasta possédant des connaissances de base en matière de culture. Ce projet implique désormais plusieurs pays et plus de 120 personnes travaillant sur différents projets susceptibles de transformer l’Afrique en un tout autre continent.

Le programme est avant tout éducatif et destiné à l’ensemble de la population, y compris les gouvernements. Il permet notamment d’informer les populations sur les avantages et les possibilités des cannabinoïdes et sur la manière dont le cannabis pourrait bénéficier à leurs pays à de nombreux égards, en particulier sur le marché mondial avec l’export de cannabis médical.

Bientôt des essais cliniques

Avec cette approche, la Strain Hunters Foundation a conclu des accords de collaboration nationaux officiels avec des universités et des laboratoires de médecine. Des essais cliniques vont bientôt commencer, en coopération avec le département de la Santé et la branche médicale de Strain Hunters, GH Medical. Les tests seront basés sur des plantes, sélectionnées au fil des ans, avec différents rapports CBD, THC, THCV, CBG et autres cannabinoïdes.

L’accent sera mis sur les principales maladies qui touchent l’Afrique, telles que le VIH, le paludisme, la dengue… mais également sur d’autres affections telles que le SSPT ou la schizophrénie, pour lesquelles des traitements alternatifs sont susceptibles de contribuer à la lutte contre ces maladies, ou de soulager la souffrance et donner aux patients une meilleure qualité de vie.

Au cours des deux dernières années, la fondation Strain Hunters a établi une base africaine solide, formant et éduquant la communauté locale sur la manière de cultiver, sur les produits utilisables et sur les produits dangereux et qui doivent être évités.

L’économie locale en ligne de mire

L’équipe est composée à 100% de locaux, ouvriers, gestionnaires ou agronomes. Les produits utilisés, tels que le bois, les aliments, les outils, le guano… proviennent à 95% de la population locale. Seules certaines parties spécifiques de l’horticulture, difficiles à trouver en grande quantité dans les zones rurales, telles que des pots ou du matériel de multiplication, sont actuellement importées, puis réutilisées.

Tous ces éléments réunis créent une communauté et une économie rurale plus fortes qui profitent à tous.

En plus de l’éducation, l’infrastructure des villages situés autour des plantations a aussi pu être améliorée, permettant aux populations d’accéder plus facilement aux marchés et de vendre leurs produits locaux à un public plus large, en créant plus d’emplois dans la région.

L’eau étant l’un des éléments les plus importants, l’une des premières choses réalisée dans la région était de créer un accès à une source potable et de contribuer à la construction d’un filtre à sable, à pierres et à charbon. Un réservoir d’eau est dorénavant accessible, avec de l’eau propre en remplacement de celle de la rivière, souvent porteuse de bactéries et de maladies.

Un climat propice à la culture de cannabis

En plus de toutes les génétiques collectées au cours des 30 dernières années au cours de leurs expéditions, Strain Hunters s’est vu offrir des génétiques africaines pour être préservées et lancer ce projet.

L’espace disponible et le climat idéal ont permis de planter des dizaines de milliers de semences à la fois, en examinant de nombreuses générations différentes d’une même souche et en sélectionnant les meilleurs phénotypes.

A partir des landraces, certaines plantes aux profils de cannabinoïdes très intéressants et prometteurs, tels que le THCV élevé ou le CBD élevé, ont été mises de côté. Dans un proche avenir, ces cannabinoïdes seront extraits localement et utilisés dans des essais cliniques.

L’Afrique s’ouvre d’ores et déjà au cannabis, et pourrait être le prochain continent vert. Les mentalité évoluent dans des pays comme le Swaziland, le Malawi et le Lesotho, qui enclenchent une modification de la réglementation du cannabis à des fins médicales.

Strain Hunters tend à aider les communautés locales à se développer, en aidant à changer le point de vue sur cette plante, notamment en remplacement des opiacés, et à créer des alternatives rentables avec le cannabis.

Et comme l’aimait à dire Franco : Fullgas !

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