Participez à l’enquête internationale Global Drug Survey 2021
La Global Drug Survey estime chaque année les niveaux et les habitudes d’usage de drogues dans une vingtaine de pays, dont la France. Totalement anonyme, elle cherche à avoir une conversation honnête sur la consommation de drogue et contribue à assurer la sécurité des personnes, quel que soit le statut juridique de la drogue en question.
L’étude prend 25 minutes à remplir et est accessible ici.
Résultats de la GDS édition spéciale COVID-19
La GDS avait profité du premier confinement pour voir la manière dont le Covid a changé la consommation d’alcool et d’autres drogues, ainsi que sur les évolutions des marchés de la drogue et de l’accès aux produits.
S’agissant du cannabis, « les adaptations face au confinement ont été diversifiées » nous dit Marie Jauffret-Roustide, chercheuse à l’Inserm et référente en France de l’enquête.
Plus de 3/4 des participants français n’ont pas connu de modifications majeures de leur consommation de cannabis pendant la pandémie :
- 25% ont eu une consommation en baisse (13% une baisse importante). Les raisons évoquées sont la diminution des contacts avec les personnes, moins d’occasions de consommer, des difficultés d’approvisionnement, la recherche d’une meilleure santé ou un manque d’envie de consommer pendant la pandémie
- 40% stable
- 1/3 en hausse (augmentation importante : 16%). Les répondants notaient qu’ils avaient plus de temps pour consommer, qu’ils s’ennuyaient ou qu’ils étaient anxieux, qu’ils avaient plus de temps avec leur colocataire ou leur partenaire, ou qu’ils étaient plus déprimés.
Par rapport au reste du monde, moins de Français ont baissé fortement leur consommation et plus de Français ont augmenté modérément leur consommation.
L’enquête a aussi fait émerger une donnée notable : le plaisir à consommer du cannabis pendant le confinement. 30% déclarent ainsi avoir eu plus de plaisir à consommer pendant le confinement. Proportionnellement, davantage de personnes ont tout de même souhaité diminuer leur consommation de cannabis (38%).
La majorité des consommations s’est adaptée. Une grande partie de la consommation de cannabis était liée au plaisir de consommer, et d’autres avaient un but thérapeutique (anxiété, dépression…). L’évolution des usages a certes été dictée par les circonstances. Les personnes habituées à consommer en groupe ont diminué, à l’inverse du cannabis à visée anxiolytique.
Question approvisionnement, les consommateurs n’ont pas eu à subir de pénurie majeure, et peu de personnes déclarent avoir fait un stock important. Il sera intéressant de voir l’impact du deuxième confinement sur les consommation, merci d’avance pour votre participation à l’enquête, la collecte se clôturera fin janvier et le lien est accessible ici.
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