Cannabis au New Jersey

Le New Jersey étend drastiquement son accès au cannabis thérapeutique

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L’Etat du New Jersey a voté le 2 juillet des mesures pour permettre l’accès au cannabis thérapeutique à un plus grand nombre de patients. La loi, signée par le gouverneur démocrate Phil Murphy, prend effet immédiatement. 43 nouvelles conditions médicales, limitées aujourd’hui à l’épilepsie, au glaucome, à la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aux effets secondaires des traitements contre le SIDA, à la sclérose en plaques, aux maladies en phase terminale ou à la maladie de Crohn, pourront désormais êtres traitées grâce au cannabis, comme les douleurs chroniques, les migraines ou l’anxiété.

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La loi permettra également de réduire le nombre de visites médicales nécessaires à la prescription de cannabis thérapeutique de quatre par an à une par an, et d’augmenter les doses, notamment pour les patients en phases terminales, pour lesquels il y n’y aura pas de limite imposée.

Les dispensaires actuels auront la permission d’ouvrir d’autres établissements et des licences seront accordées à de nouvelles entreprises pour faciliter l’accès aux patients. Les maisons de retraites et les hospices pourront devenir des intermédiaires actifs entre leurs patients et les dispensaires, et les consommateurs de cannabis médical n’étant pas résidents de cet Etat pourront se procurer leurs prescriptions dans les dispensaires du New Jersey jusqu’à 6 mois après leur arrivée. Les communes auront permission de réduire les taxes sur les dispensaires. La loi prévoit également d’accorder au moins 15% des licences de vente à des personnes issues de minorités ethniques et de genres, à des personnes handicapées et à des vétérans de guerre.

Depuis l’entrée en fonction de Murphy en janvier 2019, 30 000 patients se sont ajoutés aux 18 500 consommateurs de cannabis médical déjà pré-existants.

Cette loi pour faciliter l’accès des patients au cannabis thérapeutique survient après l’échec de la légalisation du cannabis récréatif en mars 2019, qui était l’un des objectifs de campagne du gouverneur Murphy. La loi est nommée après Jake Honig, un petit garçon de 7 ans décédé en janvier 2018 d’un cancer du cerveau. Il utilisait du cannabis thérapeutique afin de soulager ses douleurs, mais les doses permises par l’Etat obligeaient ses parents à l’utiliser avec parcimonie. Depuis sa mort, ils militaient pour un accès plus facile pour les malades en phase terminale.

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