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L’université Polytechnique Kwantlen de Vancouver va enseigner la culture et la vente de cannabis

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C’est officiel : vous pouvez maintenant apprendre à faire pousser de la weed dans un cadre scolaire. Afin d’aider les futurs producteurs de cannabis à naviguer entre les différents écueils juridiques possibles, l’Université Polytechnique Kwantlen (KPU) de Vancouver, en Colombie Britannique, dispensera cet automne un cours en ligne de 14 semaines d‘Introduction to Professional Management of Marijuana for Medical Purposes in Canada.

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Jim Pelton, le Directeur des programmes de l’Université, s’est confié à VICE à ce sujet : “Il y a dans les faits un énorme manque de connaissance sur les bases de cette industrie, et ce cours couvrira donc ce besoin.” Le programme sera séparé en 4 modules :

  • Production végétale et gestion des installations,
  • Loi et réglementations
  • Marketing, vente et stratégies d’acquisition de patients
  • Santé et processus de développement de médicaments

Il y a actuellement 25 producteurs autorisés de cannabis médical au Canada, dont 13 en Ontario et 6 en Colombie Britannique. Mais Tegan Adams, professeure et Directrice du biz dev des laboratoires Experchem, une entreprise de test de cannabis estime que le Ministère de la santé canadien a reçu plus de 2000 demandes d’autorisation. “C’est un taux de réussite très faible” résume finement Tegan Adams, en pointant un besoin d’éducation à tous les niveaux.

Le cours a été créé avec l’aide d’expert de l’industrie du cannabis, dont des cultivateurs légaux expérimentés. Selon le site de KPU, “les étudiants apprendront à identifier les différentes caractéristiques des plantes. Ils seront formés pour identifier les bons plants des mauvais et apprendront des technique de traitement, mais aussi comment optimiser l’environnement de la culture pour une production saine”. De l’horticulture spécialisée finalement.

Tegan Adams admet volontiers que le sujet pourrait bénéficier à des cultivateurs illégaux cherchant à vendre ensuite au marché noir, mais, dit-elle, “ce n’est pas le but. L’intérêt vient en partie de personnes passionnées par la perspective médicale, ayant perdu un être cher d’un cancer, ou s’en servant pour traiter une autre maladie”.

“Ce n’est pas un cours de jardinage”, ajoute Jim Pelton. “C’est avant tout comment le faire légalement”.

Le premier cours est pour l’instant à moitié plein, avec 25 étudiants enregistrés. Il aura lieu du 8 septembre au 23 octobre, pour un prix de 1249$ canadiens (environ 870€), soit à peu près 100 grammes de beuh sur le marché noir français.

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