Premières récoltes légales de cannabis en Jamaïque

Deux cultivateurs de cannabis jamaïcains ont successivement annoncé avoir récolté leurs premiers kilos de cannabis légal.

Le premier, Kaya Farms, a fait part de sa récente récolte à un journal local. Les plantes tout juste récoltées devront maintenant être mises en curing puis trimmées avant d’être transformées en médicament à base d’huile de cannabis.

Le second, Timeless Herbal Care, a publié une déclaration pour annoncer leur première récolte légale. Cette entreprise de culture à été la première à postuler pour recevoir une licence de recherche et développement sur le cannabis, et donc à cultiver légalement du cannabis depuis plus de 100 ans.

“C’est un jour important en Jamaïque, et une victoire importante pour l’industrie globale du cannabis médical” a expliqué le CEO de Timeless, Courtney Betty. “Nous sommes impatients de transformer nos usines pour fournir des huiles de cannabis pures et naturelles, non seulement pour le marché jamaïcain, mais aussi pour le marché international.”

Même si le cannabis fait partie intégrante de la culture de la Jamaïque, la culture et la consommation de cannabis étaient prohibées pendant tout le 20ème siècle jusqu’à 2015, lorsque le pays a légalisé le cannabis médical et dépénalisé la consommation récréative de cannabis.

Depuis la légalisation médicale, le pays a reçu des centaines de demandes d’entreprises prêtes à rejoindre l’industrie du cannabis, mais le pays a accordé des licences au goutte-à-goutte.

Les premières ventes de cannabis devrait commencer à la mi-mars lors de l’ouverture du dispensaire de Kaya Farms. La Kaya Herbhouse proposera un centre de bien-être et un café, qui vendront du cannabis médical et récréatif aux locaux comme aux touristes. Kaya prévoit d’ouvrir 8 dispensaires sur l’île.

“Je suis très honoré, en tant que Jamaïcain, de participer à cette étape historique par laquelle notre pays peut enfin monétiser cette industrie comme l’Europe, l’Australie, l’Inde, la Chine et les Etats-Unis l’ont” a déclaré Balram Vaswani au Jamaica Observer.

Manifestement, il n’est jamais venu en France.