Cannabis en Californie

Frenchy Cannoli, maitre du hash, est décédé

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La nouvelle a été annoncée par Kimberly, sa femme, sur les réseaux sociaux. Frenchy Cannoli, Camille, est décédé dimanche 18 juillet des complications d’une intervention chirurgicale.

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“C’est avec une profonde et déchirante douleur que je partage avec vous que Frenchy nous a quittés dimanche en raison des complications d’une chirurgie “, a posté Kimberly. “Je suis désolée de ne pas avoir pu partager cela avec vous en personne. Cela semblait être la meilleure façon de vous le faire savoir directement.”

Un héritage hashischin

Frenchy était connu comme le maitre du hash. Français d’origine, il avait su conjuguer les techniques ancestrales de fabrication du haschisch, apprises lors de ses nombreux voyages dans les pays producteurs pendant la première partie de sa vie, avec le savoir moderne autour du cannabis et des trichomes. Le résultat était un produit extraordinaire, quasiment inconnu aux Etats-Unis avant qu’il ne s’installe en Californie.

Il se plaisait à partager ses connaissances avec toutes les personnes qui l’entouraient, et prodiguait ses cours partout où il pouvait, des réseaux sociaux aux Cannabis Clubs espagnols.

Frenchy Cannoli n’était pas un inconnu des lecteurs de Newsweed. En 2015, il nous racontait déjà les similitudes qu’il pouvait y avoir entre le cannabis et le vin. Il avait répondu à nos questions en vidéo, de sa salle de curing, l’année suivante.

Je l’avais ensuite rencontré en 2016 en Californie, à son stand de l’Emerald Cup. Une cinquantaine de personnes attendait docilement de pouvoir goûter son hash qu’il faisait dabber avec un sourire plus grand que lui. La rencontre fut brève mais intense. J’avais surtout pu passer du temps avec Kimberly, sa femme, qui m’avait promis de passer une tête au Wake and Bake de Newsweed, pendant la Spannabis.

Et Frenchy était venu, simplement, partager son savoir et son savoir-faire aux happy fews qui y participaient. Il venait chaque année depuis, et avait dû annuler sa venue l’année dernière en raison de la pandémie. Il avait eu le droit à son portrait dans Society, article dont j’avais soumis l’idée à un ami journaliste qui passait par la Californie.

Il m’avait gentiment invité en 2017 à suivre un de ses cours de hash à Barcelone. Secrètement, j’espérais pouvoir le faire venir un jour en France pour son premier atelier de hash sur son sol natal, même avec du chanvre, ce qu’il faisait parfois dans les pays aux lois archaïques. Nous en avions rapidement parlé, en plaisantant.

Je pense évidemment à Kim, à leur fille, à tout l’amour qui devrait l’entourer elle et sa famille aujourd’hui dans cette épreuve, et au sourire de Frenchy qui ne sera jamais oublié.

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