Cannabis au Liban

Le Parlement libanais se prépare à voter la légalisation du cannabis

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Le parlement libanais se prépare à voter la légalisation du cannabis à des fins médicales et industrielles, une décision qui, selon Al Jazeera, fait partie d’un “effort pour stimuler son économie paralysée et freiner la production illicite de la plante psychoactive”.

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Le projet de loi, qui a été approuvé par les commissions parlementaires et qui se dirige maintenant vers un vote final, ne concerne néanmoins que le cannabis à moins de 1% de THC.

Le projet de loi crée une autorité de régulation chargée de délivrer des des licences pour chaque activité entourant la plante, de l’importation de semences et de plants, à la culture en passant par la transformation du cannabis ou à l’exportation de ses dérivés.

Des licences pourront être accordées aux sociétés pharmaceutiques libanaises, aux industries en capacité de traiter les fibres de chanvre ou d’extraire des huiles et aux sociétés étrangères qui ont une licence pour travailler dans l’industrie du cannabis dans leur pays d’origine.

En outre, des licences pourront aussi être distribuées à des coopératives agricoles spécialisées établies au Liban, à des citoyens libanais tels que des agriculteurs ou des propriétaires fonciers, ainsi qu’à des laboratoires et centres de recherche qualifiés pour travailler avec des substances contrôlées.

Une opportunité manquée

L’un des objectifs déclarés du projet de loi est de réduire la pression sur le système judiciaire et pénitentiaire du Liban, largement obstrué par le commerce local de cannabis. Mais plutôt que de dépénaliser le cannabis ou de réduire les peines, il appelle à “renforcer les sanctions pénales en cas de violation des articles de cette loi”.

Le projet de loi interdirait également à toute personne ayant un casier judiciaire d’acquérir une licence pour cultiver ou travailler le cannabis de quelque manière que ce soit.

Il exclut ainsi des dizaines de milliers de personnes qui ont purgé une peine ou ont été pris en infraction de culture ou de consommation de cannabis, notamment dans la région de la Bekaa, où la majeure partie du cannabis est actuellement cultivée, à moins d’une amnistie généralisée pour les infractions passées.

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