États-Unis : Cinq employés de la Maison-Blanche licenciés pour cannabis
Ils avaient consommé du cannabis avant d’arriver à Washington. Et cette action, légale, vient de leur coûter leur poste à la Maison-Blanche. Cinq employés de la présidence américaine ont ainsi été licenciés pour consommation de cannabis, information révélée par Daily Beast. Pourtant, toutes les personnes incriminées avaient pris la substance dans l’un des 15 États où elle est légale aux États-Unis, poursuit ce tabloïd en ligne.
« Il y a eu des appels individuels avec les employés… ou plutôt les ex-employés. On m’a demandé de démissionner, témoigne l’un deux sous couvert d’anonymat. On ne m’a rien expliqué. Ni la politique en la matière, ni le seuil de ce qui était excusable, ou ce qui ne l’était pas ! »
Cette information tombe bien mal pour l’administration Biden. A la fin du mois de février, la Maison-Blanche claironne que la consommation de la plante ne serait plus automatiquement un frein pour travailler au sein de la présidence. « Parmi les centaines de personnes recrutées, seulement cinq personnes qui avaient commencé à travailler à la Maison-Blanche n’y sont plus employées, conséquence de cette nouvelle politique », se défend sur Twitter la porte-parole de la présidence.
Problème de sécurité nationale mise en avant
Selon l’administration Biden, le licenciement de ces cinq employés se justifie par un souci de sécurité nationale. Au pays de l’Oncle Sam, impossible d’être recruté au FBI – la police fédérale – en cas de consommation du cannabis dans les trois dernières années. Pour la NSA, le service de renseignement numérique, cette durée tombe à un an. Cependant, à la Maison-Blanche, le cas-par-cas s’applique.
« Nous avons travaillé avec le service de sécurité nationale pour que plus de personnes aient l’opportunité de servir le pays. Ce qui n’aurait pas été possible dans le passé pour le même niveau de consommation de drogue, explique la porte-parole de la Maison-Blanche au Daily Beast. Je ne rentrerai pas dans les détails individuels. Mais il y a d’autres raisons en jeu pour les personnes ayant été licenciées. »
Pourtant, l’argument de la « sécurité nationale » ne passe pas. Surtout lorsque les employés consomment du cannabis en toute légalité, dans un État qui l’autorise. Pour le jeune éditorialiste Hayes Brown, le dépistage du cannabis à la Maison-Blanche s’explique. « C‘est pour savoir qui pourrait être vulnérable au chantage par un gouvernement étranger, et donc vendre des secrets américains », justifie-t-il. Problème : « Sauf si l’administration Biden prouve que ceux ayant fumé sur un bang dans leur appartement californien ont un risque de donner les codes nucléaires, cette décision est assez ridicule« , ironise le commentateur de MSNBC.
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