Cannabis au Canada

Une chaîne d’épicerie québécoise souhaite se lancer dans la vente de cannabis

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Le géant québécois de l’alimentation Couche-Tard a embauché une entreprise de lobbyistes dans le but d’effectuer des représentations auprès du gouvernement du Québec. Couche-Tard souhaite vendre du cannabis récréatif dans leurs épiceries, au Québec mais aussi dans tout le reste du Canada.

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L’entreprise, spécialisée dans le commerce de détail de proximité et dont le siège est basé à Laval, détient aujourd’hui plus de 2000 dépanneurs au Canada, dont 584 au Québec, des épiceries situées notamment dans les stations services québécoises, et ouvertes 7/7 et 24h sur 24. Couche-Tard affirme avoir attribué un mandat de représentation à la firme de communications et de marketing Tact Intelligence-conseil.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a fait part d’un projet de loi visant à légaliser officiellement le cannabis à des fins récréatives. Il devrait être effectif dès le 1er juillet 2018, même si il n’a toujours pas été adopté.

C’est donc dans ce contexte que Couche-Tard souhaite montrer au gouvernement québécois son désir de faire partie du modèle de vente de cannabis qui sera privilégié pour le Québec. Cette mesure est actuellement en train d’être étudiée par le gouvernement, en vertu de la loi fédérale.

Marie-Noëlle Cano, la porte parole de l’entreprise Couche-Tard a déclaré pour le Journal de Québec : «Nous souhaitons faire part au gouvernement de notre volonté de faire partie du modèle de vente de cannabis qui sera privilégié. Nous sommes convaincus d’être un partenaire idéal pour la mise en œuvre d’un modèle de vente responsable pour les citoyens.»

L’entreprise espère avoir « une orientation favorable » dans le choix d’un modèle de vente de cannabis, notamment dans sa distribution.

En juillet 2016, le patron du Groupe Jean Coutu (une entreprise pharmaceutique québécoise), François Coutu, avait songé à la vente de cannabis à des fins médicales. Toutefois, il avait déclaré qu’il n’irait pas jusqu’à “faire du lobbying” auprès du gouvernement québécois pour cette raison.

Mehdi Bautier

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