Musique

Ängie, la suédoise qui bouscule les codes

Publié

le

Ängie. Ce nom ne vous dit peut être rien, pourtant avec un seul morceau a son actif, cette Suédoise bouscule les codes du féminisme.

PUBLICITE

 

I have Fun and I feel no shame

Dans “Smoke Weed Eat Pussy”, la chanteuse aborde 2 sujets polémiques en Suède. Dans ce pays a haute valeur morale, fumer du cannabis et s’exposer publiquement en tant que lesbienne peut attirer les foudres de l’opinion publique, voire des instance judiciaires.

Son son est une sorte de Drum-bass Trap, qui fait vibrer les enceintes d’entrée de jeu. Assez rare pour être souligné chez une chanteuse, l’omniprésence de la weed. Et madame aime l’herbe de qualité comme elle l’exprime dans ses premiers lyrics. Si la diversité des paroles laisse à désirer, ce son pourrait facilement tourner sur quelques radios “Hip-hop” de notre pays.

Sur ce morceau, Ängie dit s’inspirer de Lana Del Rey et de Tyler The Creator tout en rendant hommage à son idole Eminem , “I hit the Blunt like I’m Slim Shady, cause I’m mother -fucking lady”. Dans le magazine ASBO, elle déclare que cette chanson fut faite comme une défouloir après une rupture. “Ca fait du bien de se lâcher totalement”.

La dame se décrit comme une feignante ennuyante, mais qui après quelques joints et deux trois shots peut radicalement changer. Elle dit aussi puiser sa source d’inspiration après l’allumage d’une petite gâterie verte au matin. La création du titre est due à sa rencontre avec l’un des membres du label suédois Death team à Amsterdam.

Le décor est planté. Reste à savoir si la chanteuse saura s’affirmer en conservant ce style explosifs. Car pour l’instant, l’artiste qui a côtoyé les premières places du classement Spotify au début du mois d’août n’a pas encore sorti d’autre morceaux

Cliquez pour commenter

Trending

Quitter la version mobile