Cannabis en Allemagne

Allemagne : l’ex-propriétaire de Pornhub investit gros dans le cannabis

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Le roi du porno, Fabian Thylmann, ex-propriétaire entre autres de Youporn, Pornhub ou Brazzers via la maison-mère Manwin, a jeté son dévolu sur un nouveau secteur en plein essor en Allemagne : le cannabis.

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Il finance notamment l’entreprise Cannamedical, à hauteur de plus d’un million d’euros. L’entreprise allemande a été créée 2 mois avant que le Bundestag ne légalise le cannabis pour un usage médical, et compte aujourd’hui une vingtaine d’employés, avec 10 postes supplémentaires ouverts pour l’année 2018.

“Le business du cannabis médical fait face à des problèmes de financement similaires à ce que j’ai connu dans le passé. C’est un business très profitable mais peu de banques ou de fonds sont aujourd’hui à l’aise avec. Mon ancien réseau m’a mis dans une position unique pour aider les entreprises de ce secteur à aller plus vite que les autres, et je n’ai pas peur d’investir dans un domaine que je crois être bénéfique pour l’humanité, tant que c’est légal. Cannamedical fait partie des quelques entreprises qui a une licence de distribution [de cannabis] en Allemagne. Ils sont dans une position unique sur un marché très fort et sont bien organisés pour une croissance sans précédent. Qui est mieux positionnée qu’une entreprise allemande avec des principes et une précision allemande ?” explique Thylmann dans une interview exclusive pour marijuana.com.

Cannamedical importe pour l’instant du cannabis médical des Pays-Bas. En 2017, elle a vendu 300 kilos de cannabis aux pharmacies allemandes pour une valeur de 2,2 millions d’euros. Pour 2018, l’entreprise a conclu un partenariat avec Cronos Group, un producteur canadien de cannabis en capacité de lui fournir 250 kilos par mois. Plusieurs producteurs de cannabis du Lesotho s’étaient également fait connaître, avec des impératifs de qualité du produit qui ont fait pencher la balance pour le Canada.

“Thylmann est un partenaire fort et indépendant qui investit de sa poche, sans avoir besoin d’approbation d’un fonds. A l’époque où les médias commençaient à parler régulièrement de la loi qui allait passer en mars, les investisseurs potentiels étaient toujours effrayés par le mot cannabis. Nous étions parmi les trois catégories exclues que sont l’alcool, la drogue et le sexe” explique David Henn, le CEO de Cannamedical. “C’est pourquoi nous nous estimons heureux d’avoir trouvé des investisseurs avant que le cannabis médical ne soit légitimé et plus largement accepté”.

“Depuis que le potentiel du cannabis est devenu populaire en raison de sa couverture médiatique, beaucoup d’investisseurs potentiels se sont montrés intéressés, neuf mois trop tard” conclut-il.

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