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Le Rwanda approuve la production de cannabis pour l’export

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Le Rwanda a approuvé la culture et l’exportation de cannabis alors même que sa consommation à des fins médicales ou récréatives reste illégale dans le pays.

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Le Ministre rwandais de la Santé, le Dr Daniel Ngamije, a déclaré que malgré l’intention du gouvernement de tirer profit de la production et de l’exportation de cannabis, son utilisation dans le pays est interdite.

“Cela ne donnera pas une excuse aux consommateurs et aux trafiquants de drogue. La loi contre les stupéfiants reste inchangée et continuera d’être appliquée”, a-t-il déclaré.

Une réunion du Cabinet, présidée par le président Paul Kagame, a approuvé des directives réglementaires sur la culture, la transformation et l’exportation de “cultures thérapeutiques de grande valeur”.

L’année dernière, le Rwanda Development Board (RDB) avait invité des entreprises à soumissionner pour le développement du cannabis médical au Rwanda en se concentrant sur le marché de l’exportation.

Le cannabis au Rwanda

La production ou la vente de cannabis est interdite au Rwanda. Les médecins n’ont pas le droit de le prescrire comme médicament, ce qui peut les conduire à une peine de prison de deux ans et à une amende d’environ 3 millions de francs rwandais (2 500€) en vertu de l’article 266 du Code pénal.

La consommation de stupéfiants peut entraîner une peine d’emprisonnement de deux ans, tandis que les trafiquants de drogue risquent entre 20 ans de prison et la perpétuité et une amende pouvant aller jusqu’à 30 millions de Frw (25 000€).

Selon la loi régissant les stupéfiants et les substances psychotropes, l’autorisation de production, de distribution et d’utilisation des stupéfiants est délivrée si leur utilisation est limitée à des fins médicales et de recherche uniquement. La loi précise en outre que chaque entreprise privée ou publique autorisée sélectionnée ne peut conserver que les quantités de stupéfiants nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise.

“Il devrait maintenant y avoir une forme de cadre juridique pour soutenir cette décision et pour expliquer aux citoyens comment cela fonctionnera” a déclaré Louis Gitinywa, avocat constitutionnel, au East African.

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