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Il y a 50 ans, les Beatles militaient déjà pour la légalisation du cannabis

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C’était le 24 juillet 1967. Les Beatles, icône rock qui ont marqué plusieurs générations, militaient déjà pour légaliser le cannabis, aux côté d’autres célébrités britanniques et de personnalités remarquables.

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Selon le site musical Ultimate Classic Rock, le célèbre groupe de Liverpool ainsi que le directeur artistique Brian Epstein figuraient parmi les signataires d’une publicité en pleine page du journal The London Times, datant du 24 juillet 1967. Pas moins de 64 signataires avaient répondu présents sur la pétition visant à réformer les lois sur le cannabis aux Royaume-Uni.

 

La page du London Times, le 24 juillet 1967. Il y a 50 ans, Les Beatles et d’autres personnalités souhaitaient d’ores et déjà reformer les lois sur le cannabis

“La loi contre le cannabis est immorale dans le principe et infaisable dans la pratique”

Cette annonce fut lancée suite à l’arrestation de John Hopkins, un célèbre photographe et journaliste anglais, pour possession de cannabis. Ce dernier avait déclaré lors de son procès que le cannabis “était inoffensif et que la loi devait être modifiée”. Il a reçu une peine de neuf mois de prison. A la suite de cet événement, Les Beatles ont tenté d’attirer l’attention à ce sujet dans le but de montrer qu’ils considéraient les politiques publiques du pays inutilement sévères.

Ainsi, John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison ont signé cette pétition tout en affirmant que le cannabis est “la moins nuisible des drogues et surtout moins nocive que l’alcool”. Cette publicité visait à montrer qu’en plus d’une demande de réformer les lois, le cannabis n’était pas uniquement destiné au stéréotype du stoner, mais que plusieurs personnes appartenant à des groupes diversifiés pouvaient en consommer.

“La consommation de cannabis est répandue dans les universités, et la coutume a été prise par des écrivains, des enseignants, des médecins, des hommes d’affaires, des musiciens, des scientifiques et des prêtres. Ces personnes ne correspondent pas au stéréotype du délinquant criminel au chômage” peut-on lire sur la tribune.

Malgré le fait que le texte n’ait pas été suivi d’une réelle réforme des lois sur le cannabis, il a fait l’objet d’une discussion publique qui a contribué à de maigres changements. Par exemple, la loi britannique de 1971 sur le  Recours Abusif à la Drogue a été modifiée. La peine maximale d’emprisonnement pour simple possession de cannabis était passée de dix à cinq ans.

Mehdi Bautier

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