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Voici à quoi ressembleront les magasins de cannabis au Québec

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Le Québec a opté pour un monopole d’Etat de la distribution de cannabis. La province fonctionne déjà sur ce modèle pour le commerce de l’alcool et c’est d’ailleurs la Société des Alcools du Québec qui chapeautera l’expansion de la Société Québécoise du Cannabis en charge du commerce de la plante. Cette dernière a dévoilé dans un communiqué de presse comment seront organisés ses magasins qui ouvriront le 17 octobre. 

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Aménagement et organisation

Les magasins seront aménagés en trois espaces : dans le premier, un agent de sécurité contrôlera l’âge de la clientèle. Dans le deuxième, situé à l’entrée, le consommateur trouvera des appareils interactifs qui le renseigneront sur les produits et l’aiguilleront dans sa recherche. Dans le troisième, le client pourra acheter les produits. Les magasins seront ouverts 7 jours sur 7 de 10h à 22h et le gramme de cannabis coûtera environ 6 dollars.

Les établissements proposeront environ 150 produits différents tels que des fleurs séchées, des fleurs fraîches, de l’huile, des gélules et des joints pré-roulés. La Société d’État prévoit d’ouvrir une vingtaine de magasins pour le 17 octobre et 80 d’ici mars 2021. Elle a d’ores et déjà annoncé la localisation de 9 points de vente. Dans cette optique, elle recherche activement du personnel pour les postes de conseiller vendeur, directeur et directeur adjoint. Un système de vente en ligne est également prévu pour Octobre.

Un axe sur l’information et la prévention

La zone-conseil, réservée aux renseignements, sera constituée de comptoirs explicatifs permettant aux clients de choisir le genre de produit et la variété de cannabis adaptée à leurs besoins : “un affichage simple et éducatif (…) permettra d’obtenir rapidement toute l’information relative aux produits”. Les conseillers-vendeurs pourront également répondre aux questions mais ne doivent pas faire l’apologie du cannabis.

Le monopole d’Etat garantit également l’absence de publicité qui inciterait à la consommation. Au contraire, le gouvernement préfère axer sur l’information et la prévention des risques : “(les clients) auront accès à de l’information visant une consommation éclairée et responsable”. Dans cette optique, de la documentation sera disponible pour sensibiliser les consommateurs aux risques du cannabis souvent liés à la conduite sous influence et à l’addiction.

Les magasins seront aménagés de telle sorte que les produits ne seront pas visibles depuis l’extérieur : “Dans un souci de ne pas promouvoir la consommation de cannabis et de préserver les clientèles vulnérables, la façade des points de vente de la SQDC, bien que clairement identifiée, ne permettra pas aux passants d’apercevoir les produits de cannabis à l’intérieur de la boutique” a annoncé la SQDC. Les boutiques doivent aussi être éloignées d’au moins 250 mètres des écoles, à l’exception de la ville de Montréal qui concentre beaucoup d’école et pour laquelle la distance est de 150 mètres.

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