Le Kentucky délivre ses premières prescriptions de cannabis médical

Les autorités du Kentucky ont délivré les deux premières cartes de cannabis médical de l’État – ouvrant le droit à sa prescription – et le gouverneur a annoncé qu’environ 2 200 autres demandes de patients ont également été approuvées, rapporte LEX 18.

Le gouverneur démocrate Andy Beshear et Sam Flynn, le directeur exécutif de l’Office du cannabis médical, ont remis les deux premières cartes médicales à Ryan Grell, anesthésiste, directeur médical et propriétaire du Kentucky Medical Marijuana Center, et à Merissa Khumalo, ancienne enseignante à la Rise STEM Academy for Girls, lors de la mise à jour de l’équipe du Kentucky organisée par le gouverneur jeudi.

Le gouverneur a déclaré que l’État avait reçu près de 4 000 demandes de cannabis médical. Depuis jeudi, « seules 66 demandes ont été refusées, dont 51 pour des raisons techniques, et elles peuvent être réintroduites. 15 demandes ont été refusées en raison d’une infraction criminelle disqualifiante », a déclaré M. Beshear.

Le gouverneur a également demandé aux législateurs de l’État de protéger les droits au deuxième amendement (avoir le droit de posséder une arme) des patients du Kentucky qui consomment du cannabis à des fins médicales :

« Aucun habitant du Kentucky respectueux des lois, ni aucun Américain d’ailleurs, ne devrait avoir à choisir entre un droit constitutionnel comme le deuxième amendement et l’obtention du médicament dont il a besoin », a-t-il déclaré.

« C’est pourquoi je demande instamment à la délégation du Congrès de présenter un projet de loi visant à résoudre ce problème et à protéger les droits constitutionnels des habitants du Kentucky et de tous les Américains. Il ne devrait pas y avoir de perte d’un droit dans notre Déclaration des droits simplement parce que l’on choisit un système légalisé de médication qui est le meilleur pour soi. »

Le programme de cannabis médical du Kentucky a été officiellement lancé le 1er janvier 2025 après une légalisation en 2023.

Pour bénéficier du programme, les patients doivent être approuvés par un médecin agréé. Les conditions d’admissibilité au programme comprennent le cancer, les douleurs chroniques, l’épilepsie, la sclérose en plaques, les nausées chroniques et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).