Cannabis en Suisse

En Suisse, le Valais favorable à un test de légalisation du cannabis

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Une récente enquête menée dans le canton du Valais a cherché à connaître l’opinion de ses habitants sur la distribution et la légalisation du cannabis. L’étude, commandée par la HES-SO et l’Institut LINK, a été menée auprès de 602 participants et a révélé des informations intéressantes sur le sentiment du public à l’égard de cette question controversée.

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Soutien au projet pilote

Selon l’enquête, une majorité significative de Valaisans, 64% pour être précis, ont exprimé leur soutien à un projet pilote visant à la distribution légale de cannabis. Ce projet s’aligne sur les cadres existants déjà en place à Lausanne, Bâle et Zurich. Le président de l’Organisation valaisanne pour les intérêts du chanvre (OVIC), Benjamin Foro, considère ces résultats comme une indication positive que la population est prête pour une politique progressiste et raisonnable en matière de cannabis dans la région.

Des points de vue divergents sur la légalisation

Si le soutien au projet pilote est évident, les opinions divergent lorsqu’il s’agit de la question plus large de la légalisation du cannabis. En Valais, l’enquête suggère un clivage étroit, avec 49,7 % en faveur de la légalisation. La région du Haut-Valais affiche un penchant plus prononcé, avec plus de 60 % en faveur de la légalisation, ainsi qu’un taux substantiel de 62% parmi les Valaisans de moins de 42 ans.

Benjamin Foro souligne les avantages potentiels de la réglementation du cannabis pour un canton agricole comme le Valais. Il souligne la nécessité d’une loi bien conçue qui non seulement protège les consommateurs et élimine le marché noir, mais soutient également les petites et moyennes entreprises (PME) et les agriculteurs.

Les résultats de l’enquête dépeignent donc une image nuancée du sentiment du public valaisan à l’égard du cannabis. Les données suggèrent que les Valaisans sont ouverts à une politique claire et raisonnable en matière de cannabis, même si la volonté politique n’est peut-être pas aussi forte que dans les grandes villes suisses.

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