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Le cannabis médical est désormais disponible au Royaume-Uni

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Le cannabis médical est désormais disponible au Royaume-Uni mais les régulations établies par le gouvernement le rende presque impossible d’accès. Par manque d’information ou par peur des conséquences légales sur leur carrière, les médecins spécialistes autorisés pour les prescriptions se montrent très réticents à prescrire des médicaments non vérifiés et non licenciés. Malgré l’entrée en effet officielle des régulations hier, tout porte à croire que l’introduction pratique du cannabis médical au Royaume-Uni sera marquée par une forte inertie.

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La reconnaissance du cannabis médical

Les cas médiatisés de deux enfants souffrant de formes d’épilepsie sévère et se soignant au cannabis ont conduit le ministère de l’Intérieur britannique à lancer, en juin dernier, une révision du statut du cannabis. La première phase de cette révision a été conduite par le Médecin en Chef du Royaume-Uni, le professeur Dame Sally Davies. Celui-ci a conclu qu’il existait des preuves convaincantes des bénéfices thérapeutiques du cannabis et a recommandé une reclassification des produits à usage thérapeutique contenant du cannabis hors du schedule 1 qui les prohibait. C’est ensuite l’Advisory Council on the Misuse of Drugs qui a effectué une révision recommandant également que les “médicaments à base de cannabis qui respectent les standards appropriés” soient classés en dehors du Schedule 1.

Face à ces recommandations, le gouvernement a décidé d’enclencher des régulations visant à reclasser les médicaments à base de cannabis dans le schedule 2. Ces régulations ne concernent pas les médicaments contenant des cannabinoïdes synthétiques dont le statut sera adressé plus tard. Les régulations précisent une définition standard et des voies d’accès régulées pour les médicaments à base de cannabis. Comme nous l’avons expliqué dans un précédent article, ceux-ci seront pour l’instant considérés comme les autres médicaments sans licences dits “spéciaux” et disponibles uniquement sur prescription de médecins spécialistes. Seul le Sativex qui bénéficie déjà d’une licence, a été reclassé dans schedule 4 et a obtenu une autorisation de commercialisation ce qui le rend prescriptible par les médecins généralistes à travers le système de santé classique.

Un processus strict et rigoureux

Pour prescrire du cannabis médical, il faudra que le praticien apporte une preuve de l’efficacité du produit dans la littérature médicale et que les traitements conventionnels aient tous échoué à améliorer la condition du patient. Les praticiens devront être sûrs du produit, de sa composition, de sa qualité et de sa conformité avec les critères de la MHRA, l’agence britannique de régulation des médicaments. La décision de prescription devra ensuite être approuvée par un conseil multidisciplinaire comme le Drug and Therapeutics Commitee Chair ou le Trust Medical Director. Les médicaments seront prescrits sur une base nominative et le traitement fera l’objet d’un suivi rigoureux.

Les prescriptions et traitements associés seront surveillés par des CDAO, Controlled Drug Accountable Officers, dont la mission est de surveiller la prescription, l’approvisionnement et l’administration des médicaments contrôlés. Les praticiens qui souhaitent prescrire du cannabis médical devront être en contact étroit avec ces officiers. Le traitement du patient devra également être documenté pour permettre d’établir une base de données sur le cannabis médical. A terme, le cannabis médical pourrait être introduit dans le système de santé publique et dans le secteur privé mais, pour l’instant, il est comme qui dirait en phase expérimentale.

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Cette phase expérimentale avec des médicaments non vérifiés et approuvés au niveau national fait incomber la responsabilité de la prescription de cannabis médical sur le médecin spécialiste, un procédé qui risque de freiner considérablement les prescriptions. Des lignes directrices et une guidance pour les praticiens doit être rendue disponible avant octobre 2019. D’ici là, la plupart d’entre eux se montreront surement réticents à prescrire du cannabis médical, par manque d’information et par peur des risques. Selon l’Independant, les patients et leurs familles se heurtent déjà au refus des spécialistes ou du panel d’approbation temporaire.

Le cannabis médical : théorie et pratique

L’accès au cannabis médical est somme toute très restrictif. Non seulement il ne concerne qu’un petit nombre de maladies (épilepsie, la sclérose multiple et les effets secondaires de la chimiothérapie) mais c’est surtout la réticence des docteurs à engager leur responsabilité qui constitue une barrière de taille.

Dr Waqar Rashid, consultant en neurologie a l’hôpital de St George, explique: “Si un neurologiste prescrit un médicament de cannabis médical privé pour des symptômes de sclérose en plaques et qu’il arrive quelque chose au patient ou que celui-ci est victime d’effets secondaires indésirables même bénins, ce neurologiste est légalement en grande difficulté si le médicament en question n’a pas fait l’objet d’une licence”.

Le professeur Mike Barnes, un neurologiste et consultant du cannabis médical impliqué notamment dans le cas d’Alfie Dingley, rejoint le docteur Rashid sur ce point: “La plus grande barrière à la prescription sera vraiment les docteurs”. Il explique que les docteurs spécialistes ne font pas confiance aux produits et veulent des preuves de sa non dangerosité et de son efficacité émanant d’essais cliniques en double aveugle et avec des placebos, la procédure standard pour les médicaments licenciés. Le Docteur Rashid explique que les essais cliniques sont en effet le seul système qui pourrait protéger les patients et les docteurs mais ceux-ci sont coûteux et la participation est limitée.

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“Dire que les docteurs peuvent prescrire du cannabis médical dès novembre ce n’est pas correct, vraiment” ajoute-t-il. Il a fort à parier que les médecins attendront des essais cliniques et l’accord de licences par le gouvernement avant de prescrire du cannabis médical. Cela prendra du temps et condamnera un certain nombre de patients à la douleur. Le professeur Barnes explique qu’il comprend la réticence des docteurs mais qu’il faut également prendre en compte les effets secondaires de la médication traditionnelle et les dommages cérébraux que causent les crises chez les enfants épileptiques.

Ceux qui seraient tentés de produire de l’huile de cannabis ou d’en commander sur Internet sont toujours considérés comme hors la loi. Bien que le CBD pur ne soit pas classé comme substance contrôlée, si les préparations contiennent des traces de THC (ce qui est en général inévitable) elles tombent de facto dans la catégorie schedule 1. Le gouvernement avertit que les produits vendus sur Internet ne correspondent pas à la définition officielle du cannabis médical et qu’ils sont potentiellement dangereux et illégaux. Les producteurs de médicaments à prescrire par les docteurs ou lors d’essais sont quant à eux soumis aux pratiques de bonne fabrication.

Le gouvernement étudie en ce moment l’accord d’une licence pour l’Epidiolex, déjà approuvé par la FDA. Mais même si la fabrication du produit respecte les standards adéquats ou que le produit a une licence de la MHRA, cela ne garantit pas sa disponibilité. Le Sativex par exemple a obtenu une licence en 2010 mais l’Institut National de Santé et des Soins a émis une recommandation aux médecins de ne pas le prescrire car il n’est pas jugé rentable. Deux autres médicaments, cette fois-ci à base de cannabinoïdes synthétiques, le nabilone et le dronabinol, ont une licence mais l’un est peu prescrit et l’autre n’a pas d’autorisation de commerce. Ainsi, bien que le cannabis médical soit officiellement disponible au Royaume-Uni, il mettra du temps à devenir une réalité.

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