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[Interview] Mila : comment je suis devenue la Reine du Hash

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Livre de Mila, la reine du hash

Mila Jansen est née aux Pays-Bas et a traîné sa bosse un peu partout dans le monde. Elle est surtout connue comme la Hash Queen, la Reine du Hash. La sortie de son autobiographie est l’occasion pour elle de revenir sur son parcours qui lui a récemment valu sa place parmi les 100 personnalités les plus influentes du cannabis dans le classement High Times. Un livre qui se lit comme un périple à travers les montagnes de l’Himalaya et les méandres de la vie.

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Après avoir fini votre livre, qui décrit votre vie de la fin de votre adolescence jusqu’à maintenant, d’Amsterdam à Malana et Goa en passant par la France, les Etats-Unis, le Kazakhstan ou le Royaume-Uni, ma première réaction a été : wow, quel voyage ! Vous n’avez jamais pris le chemin le plus aisé, êtes tombée amoureuse plusieurs fois, avez eu plusieurs enfants aussi, avez failli mourir quelques fois et vous avez toujours continué à aller de l’avant. Quel est votre secret ?

On ne peut aller que de l’avant ! Regarder en arrière prend beaucoup de temps, une occupation pour laquelle je n’en ai pas aujourd’hui. Je garderai ça pour quand je serai vieille et que je ne pourrai plus voyager aussi facilement.

Non pas que je ne revienne pas sur mes souvenirs préférés, je le fais assez souvent en fait.

Les souvenirs de mes enfants grandissant dans l’Himalaya, je me sens très chanceuse que je repense à cette période.

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Mais dans cette vie, on ne peut aller que de l’avant. Vous pouvez le voir comme une rivière, coulant toujours, parfois très turbulente, d’autres fois apaisée, comme les différentes phases de nos vies.

Avez-vous déjà pensé à abandonner ?

Pas vraiment. Même quand je vivais à Mussoorie et que j’ai réalisé que j’étais le pilier sur lequel s’appuyait tous les enfants et qu’il n’y avait aucun moyen de s’effondrer ou d’abandonner.

Ca a juste rendu ma mission claire. Vas-y ! Vis ! Profite !

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En Français, on dit que la curiosité est un vilain défaut, ce que je ne crois pas. Et je serais vraiment curieux de savoir comment était Goa à l’époque, avant que ce soit connu. On peut lire quelques descriptions dans votre livre, mais je l’imagine comme un endroit paisible, avec beaucoup d’échanges humains, et une liberté totale tant que personne n’est mis en danger. Etait-ce quelque chose comme ça ? Pouvez-vous nous dire pourquoi c’est devenu aussi connu ? Est-ce que Goa vous manque ? Est-ce qu’il y a d’autres endroits aujourd’hui qui ressemble au Goa des années 1970 ?

Goa était effectivement très paisible, la vie allait doucement, on marchait de Calangute à Baga, il n’y avait pas de bus, pas de moto à louer, rien. Au mieux, vous pouviez parvenir à sauter à l’arrière d’une charrue. C’était comme arriver au paradis, après la mousson, avec des fleurs et des rizières vertes partout.

On cuisinait simplement avec des fruits du marché le samedi. Du poisson pas cher direct du pêcheur, qu’on aidait à tirer les filets.

Bien sûr, nous aimions tous cet endroit, et en avons parlé à tous nos amis. C’était juste du bouche-à-oreilles je crois.

Ca a pris plusieurs années avant qu’il y a ait des articles dessus. Le Lonely Planet est un des coupables. J’ai entendu dire que le propriétaire du guide se sent mal maintenant, la plupart des endroits magnifiques sur lesquels il a écrit sont devenus des usines à touristes avec des gros hôtels.

Il reste probablement des endroits comme Goa sur la côte Est de l’Inde, ou peut-être en Thaïlande, aux Philippines ou en Indonésie, en Amérique du Sud.

J’ai toujours été attirée par les nouveaux endroits, la manière dont les gens vivent, quelles sont leurs croyances, leurs habitudes.

Un jour, vous avez donc eu une idée de génie : automatiser l’extraction de trichomes à l’aide de la force centrifuge, et ensuite ajouter de l’eau et de la glace pour faciliter le processus et le rendre plus efficace. Vous avez aussi créé des sacs spéciaux pour capturer les trichomes, avec plusieurs tailles de tamis. En résumé, tous les outils pour faire un haschisch de qualité. C’est ainsi que vous avez ensuite gagné votre titre de Reine du Hash. Avez-vous aussi une couronne et un château ?

Je décris en effet dans le livre comment j’ai basé le Pollinator sur le fonctionnement d’un sèche-linge. Ca a vraiment été une inspiration subite. Tout d’un coup, j’ai imaginé la matière première tourner. De la même manière que ce que je faisais à la main.

Et c’est en effet la raison de mon surnom de Hash Queen, une reine sans couronne et sans vrai château. Je n’en ai pas vraiment besoin. Et quels problèmes m’aurait causé un château !

Ce n’était pas votre premier business, mais probablement le plus rentable. Quelle est la morale derrière tout ça ? Toujours continuer jusqu’à ce que ça marche ?

La plupart de mes entreprises ont duré quelques annés. Mais oui, la Pollinator Company existe depuis 24 ans. Et ça fonctionne toujours. Je suppose que c’est la raison, mais j’ai dû quitter plusieurs business pour des raisons externes. Comme mon entreprise de couture dans l’Himalaya, c’était une belle affaire avec les femmes de la région, mais mon visa m’a été refusé après 14 ans de vie en Inde. Ce n’était pas vraiment mon choix.

Avez-vous rencontré Frenchy Cannoli là-bas ou plus tard aux Etats-Unis ? Vous savez sans doute qu’il organise des ateliers dans les pays autorisés où il apprend à faire du hasch avec une extraction à base d’eau. Avez-vous déjà testé son hasch ? Est-ce qu’il correspond à ce que vous avez connu en Inde ? La modernité du processus a-t-elle permis de gagner en qualité ?

Frenchy était aussi à Goa, je crois qu’il est arrivé au début des années 70. Je ne me rappelle pas l’avoir croisé là-bas, mais on était aux même fêtes à cette époque. On s’est en rendu compte un jour. Et oui, j’aime son hash, qui me rappelle le vieux Manali que je fumais là-bas, mais bien plus propre je crois, il le fait d’une façon différente. Il ne frotte pas les têtes avec ses mains comme le font les locaux. Il a construit sa propre machine que je n’ai pas encore vue. Un bon ami !

Vous avez aussi créé la Dab- A-Doo, la première coupe cannabique pour les concentrés. Quelle est la clé de réussite de ces événements ?

La Dab-A-Doo est assez populaire et je crois que le secret est que seules les personnes qui aiment le hash ou les concentrés viennent. C’est une occasion de rencontre pour les gens avec des intérêts communs, pour passer du temps ensemble et se faire des amis dans le monde entier.

Est-ce que vous vous considérez comme une activiste ? Auriez-vous des conseils pour les Français qui désespèrent de voir une légalisation, ou au moins une dépénalisation, arriver ?

Peut-être une activiste un peu fainéante. Je n’organiserai pas de marche ou de collecte de signatures, mais si ça se produit, je serais ravie d’y participer ! Je crois que c’est un moyen de sensibiliser les gens et j’espère que tout finira par s’arranger.

Si je regarde le monde aujourd’hui et tout ce qui s’est passé ces dernières années, cela va dans la bonne direction et nous pouvons espérer que nos propres pays suivent la tendance.

La France et les Pays-Bas ne font pas grand chose, et même si les Pays-Bas ont leurs coffeeshops, ça n’avance pas beaucoup. Seulement toujours plus de règles pour limiter votre liberté avec le cannabis.

Le seul conseil que j’ai, c’est que les gens suivent leur coeur !

Quels sont vos projets futurs ? Viendrez-vous en France bientôt ?

Mes prochains projets ? Pour l’instant, je m’occupe de la promotion de mon livre et je viendrai certainement en France pour la signature de mon livre !

One love, Mila

Mila Hash Queen

Mila, How I Became The Hash Queen, disponible sur Amazon.

Aurélien a créé Newsweed en 2015. Particulièrement intéressé par les régulations internationales et les différents marchés du cannabis, il a également une connaissance extensive de la plante et de ses utilisations.

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